Login

Interprofession La feuille de route du Comité stratégique

Le 15 septembre 2020, Benoit Ganem, président du comité stratégique mis en place en avril, a remis une feuille de route composée de quatre enjeux-clés à Mikaël Mercier, président de Val’Hor. ©Val’Hor

En avril, Mikaël Mercier, président de Val’Hor, a mandaté Benoit Ganem, son prédécesseur, pour réfléchir à l’avenir de la filière. Quatre enjeux clé ont été définis.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

C’est le 14 avril dernier, alors que les jardineries viennent à peine d’avoir l’autorisation de réouvrir et que la filière est encore largement à l’arrêt que les présidents des neuf familles membres de Val’Hor ont décidé la création d’un comité stratégique dont l’objectif était « d’imaginer une consolidation de l’avenir » de la filière (Lien horticole n° 1096 de juin dernier page 12).

Placé sous la présidence de Benoit Ganem, P-DG du Groupe Flora Nova (qui comprend les enseignes de fleuristes Oya Fleurs et Le Jardin des Fleurs) et ex-président de Val’Hor.

Le 15 septembre 2020, ce comité, composé de 19 membres représentant tous les métiers de la filière, paysage, production, distribution, fleuristes, mais aussi recherche, a remis sa feuille de route. Elle est organisée autour de quatre enjeux-clé qui ont été jugés stratégiques pour « l’avenir économiquement durable de la filière française du végétal post Covid » :
-Produire. La production française a besoin d’être soutenue par l’aval, c’est pourquoi une valorisation de l’offre française et un équilibre des relations contractuelles nécessitent d’être mis en place ;
-Moderniser. Dans un esprit de compétitivité face à l’international, la filière française doit relever le défi d’une performance logistique et d’une digitalisation de l’information ;
-Recruter. Le végétal est au goût du jour, la filière française doit savoir séduire pour inciter les jeunes talents à la rejoindre ;
-Végétaliser. L’interprofession et l’ensemble de la filière doivent travailler vers la reconnaissance du végétal comme un produit de première nécessité.

Assurer le rebond par les actions collectives

Pour Benoit Ganem « Les principales faiblesses de notre filière sont connues et doivent être accompagnées. A travers ce rapport, nous souhaitons que l’ensemble de la profession se réapproprie des valeurs communes afin de redonner une ambition à la filière du végétal française ».

Mikaël Mercier précise pour sa part que « Les actions réalisées par l’Interprofession - labels, innovations, communication – nous permettent de nous situer entre le professionnel et le consommateur. C’est par nos actions collectives que nous assurerons le rebond nécessaire à nos entreprises. Le conseil stratégique et les propositions qu’il apporte, met en évidence notre capacité à se mobiliser collectivement. Il prouve aussi notre compétence à répondre aux attentes des Français qui sont de plus en plus nombreux à soutenir une consommation locale et à rappeler l’importance du végétal dans notre quotidien, chez soi, au jardin ou en ville».

L’ensemble des propositions du comité stratégique seront dévoilées et débattues lors de l’assemblée générale de l’Interprofession… le mercredi 14 octobre 2020.

Pascal Fayolle

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement